Dragon Quest Builders est dérivé d’une longue série d’aventure japonaise. Ceux qui s’ennuient de l’ambiance des vieux Zelda seront vraiment fous de joie quand ils commenceront à y jouer.
C’est un peu des blocs de Minecraft, un peu de la musique idyllique de Zelda. On y trouve des quêtes du même genre que celles d’Harvest Moon, mais c’est un nouveau jeu à part entière. Je l’ai acheté pour mon fils et je n’ai plus envie d’arrêter d’y jouer.
Des quêtes et une fin
Je n’ai jamais vraiment joué à Minecraft. J’ai assez regardé mes enfants y jouer pour savoir qu’une fois qu’on commence, c’est difficile de s’arrêter, mais ça ne m’attire pas. Peut-être que je n’ai pas assez d’imagination pour soutenir longtemps l’aspect sandbox. Je préfère quand les jeux ont une histoire à me raconter et c’est ce que Dragon Quest Builders ajoute au concept de blocs.
Un des principaux avantages de ce jeu, c’est qu’il a une histoire et une fin. Les quêtes commencent avec Eve, une villageoise qui nous envoie chercher des ingrédients, des plantes et des matériaux pour remettre à neuf le village où le jeu commence. Ces quêtes sont simples et juste assez intéressantes pour camoufler le fait qu’elles constituent un tutoriel.
Elle sont aussi regroupées en quatre chapitres qui vous envoient explorer de nouveaux territoires.
La difficulté évolue
Au tout début du jeu, vous obtenez un bâton qui vous permet de frapper sur la terre pour en faire des blocs. Ces blocs serviront à vous échapper du cachot où l’intro se déroule.
Vous pourrez ensuite utiliser ce même bâton pour couper des plantes ou des branches et cueillir des fruits. Vous pourrez aussi tuer des ennemis qui vous donneront des ingrédients ou des matériaux. Plus vous avancerez dans l’histoire et plus vous explorerez de secteurs sur la carte, plus les matériaux se diversifieront. Vous aurez éventuellement accès à des plans de construction et vos objets s’amélioreront.
Au fur et à mesure que vous complèterez des quêtes, des difficultés s’ajouteront également. Par exemple, le temps commencera éventuellement à avancer, et vous devrez vous cacher des monstres nocturnes dans la maison que vous aurez construite.
La parfaite dose d’humour
Les dialogues sont parfaitement dosés pour qu’on se sente entourés, tout en laissant filtrer une touche d’humour qui est toujours la bienvenue. Par exemple, une mystérieuse déesse de la terre demeure dans les parages pour nous passer de petits commentaires désobligeants au sujet de notre inaptitude. Nous ne savons pas grand chose, elle le sait et elle le dit en soupirant.
Comme mon fils ne lit pas encore assez vite pour suivre les jeux, je lui ai lu les dialogues de l’intro à haute voix et c’était d’autant plus drôle. J’ai d’ailleurs enregistré cette intro pour vous donner une idée de l’ambiance et des graphiques.
Le jeu Zen par excellence
À cause de la musique et de la simplicité des tâches, Dragon Quest Builders est très reposant. À l’avenir, quand j’aurai besoin de déconnecter, je jouerai à ce jeu. En plus de n’avoir besoin que de quelques minutes pour terminer une quête, je retrouverai une ambiance sereine que je n’ai pas vue depuis longtemps. Ça me changera de sauver le monde dans un univers post-apocalyptique de béton.
Pour ce qui est de l’âge, je dirais que c’est un jeu pour les 5 ans et plus. Mon fils de 6 ans s’amuse beaucoup avec le jeu même s’il n’arrive pas à tout lire. Il est d’ailleurs rendu beaucoup plus loin que moi parce que son père l’aide un peu.
Dragon Quest Builders est disponible sur Playstation Vita, PS3 et PS4.