C’est à San Francisco que j’ai trouvé l’application mobile de transports en commun qui fonctionne le mieux. Tout le reste du monde devrait prendre exemple sur Muni Mobile.
Oui, plusieurs applications permettent de trouver facilement un itinéraire. Transit en est une excellente. Mais il vient un temps où les compagnies de transports doivent mettre l’énergie qu’il faut pour éliminer aussi des étapes d’achat qui compliquent le service. C’est ce que San Francisco a fait et ça a donné Muni Mobile.
Comment ça marche, Muni Mobile?
D’abord, il faut vous procurer l’application. Vous pourrez faire ça ici et ici.Ensuite, entrez votre mode de paiement. Vous aurez le choix entre PayPal et une carte de crédit.
Une fois que ce sera fait et que vous voudrez vous promener un peu, il suffit de choisir le type de voyageur (adulte, enfant ou senior). Puis, choisissez le type de transport, le nombre de billets et achetez. Vous pouvez en acheter plusieurs sans crainte, chaque billet est bon pendant 3 mois.
Une fois devant le transport, il faudra ensuite utiliser le billet. À partir du moment où vous avez cliqué « Use ticket« , vous avez une heure et demie pour aller où bon vous semble. Après, le billet aura expiré et vous devrez en acheter un autre.
Souvenez-vous qu’il ne faut pas que votre téléphone manque de batteries, sinon ce sera comme si vous n’aviez pas de billet.
Un système 10/10
D’abord, il faut savoir que la meilleure façon de voyager à San Francisco est par les transports en commun. Les trajets d’autobus font tous les parcours populaires et certains se chevauchent même aux endroits les plus achalandés. Le résultat est un système où on attend peu et où on se rend où on veut vraiment facilement.
Une des choses qui contribue aussi à réduire cette attente est le système de paiement. Contrairement à beaucoup d’autres endroits où les utilisateurs comptent leur petit change devant le chauffeur, tout le monde a payé avant d’entrer dans le bus. Ou c’est du moins ce que le système MuniMobile suppose. Et la responsabilité de le vérifier incombe aux inspecteurs qui montent ponctuellement dans le bus pour vérifier le code QR des billets. Les chauffeurs, eux, n’ont plus qu’à conduire.
Évidemment pour en arriver là, il a fallu que San Francisco fasse confiance aux voyageurs. C’est peut-être ce qui empêche les autres d’en faire autant.